ACTE 2, SCENE 2,
LA SCENE DE CRISE |
Introduction rédigée :
Racine en 1674, écrit une tragédie
classique : Iphigénie. Cette pièce repose comme chez Euripide, sur un
dilemme :Faut-il sacrifier le personnage éponyme ou perdre la conquête de
Troie ? D’emblée, le spectateur ou le est incité à voir ou à lire une pièce où
les tensions sont extrêmes, notamment à l’acte 2. La crise est à son comble
parce que certains obstacles sont apparus et le roi est résigné à perdre sa
fille, cependant, c’est le moment de la confrontation avec son enfant.
C’est le tragique de quel personnage ?
A) Le tragique d’Agamemnon.
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Tragique
visible et lisible (Nicolas POUSSIN)
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Lecture => jeu du théâtre => stichomythies.
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Marque des dieux => rappel du dilemme « pompeux
sacrifice ». DANGER
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Concision de la parole => secret
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Agamemnon est déjà dans l’avenir.
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Ils sont réduits à l’exclamation ! « hélas ! »
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C’est l’homme de la plainte.
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Focalisation interne => on voit bien la scène.
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Fuite précipitée !
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INVRAISSEMBLABLE
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Cependant, il aime toujours sa fille.
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L’amour existe toujours ! => inquiétude (aparté)
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« Il lui dit sans lui dire »
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Implicite : « hélas ! », « Adieu ! ».
B) Iphigénie ne comprend pas !
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Poids du
déterminisme, c’est quand même la fille du roi !
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Elle aurait pu voir grâce au champ lexical du regard
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MAIS, quelque chose l’aveugle.
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Elle voit comme un roi, comme un dieu.
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Lyrisme dans ses paroles !
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C’est pour cela qu’Agamemnon ne peut pas lui dire.
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v 557 => elle aurait pu voir ! « cruel », « joie
combattue »
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Temps nouveaux , lieu nouveau (l’autel). Rupture nette
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Eriphile est à côté ! => poids du quiproquo
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v 558, montée paroxystique – v 560, ironie
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Iphigénie a promis la liberté à Eriphile
CONCLUSION
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Poids du tragique inattendu.
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Iphigénie est sourde et muette (quiproquo)
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C’est une jeune fille candide
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Elle possède des vertus
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Enfin, elle est contre Eriphile
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